du Mont Dore au puy de Sancy par les crêtes

 photo à la une : Massif du Sancy-1886m (Auvergne-Puy de Dôme)
Récit

Mais je vais vite m’apercevoir que ce parcours restera à ce jour comme ma plus dure sortie en VTT!
La météo annoncée est bonne, je rejoint le Mont dore je me stationne à la gare puis monte sur le vélo à 10h.
Le ciel est couvert.
Je vais acheté un sandwich à la boulangerie puis commence à descendre vers Murat le Quaire…profites-en mon coco ça ne va pas durer!
La montée vers Lusclade(petite route) va me donner ma première suée de la journée.
Un bonne patate à plus de 15% puis je rattrape le GR30 vers la Banne d’Orbanche.
Je vais rapidement descendre du vélo car le chemin est trop raide et le sol plein de pierre et d’ornières.
Je vais promener mon VTT jusqu’à la Banne! et ça ne fais que commencer, heureusement que j’ai mis mes chaussures de randonnées, ainsi que de la mousse sur mon cadre pour le porter…
Je passe entre temps le col de st Laurent et je devrais porter le vélo pour terminer la Banne car il y a des escaliers en bois.

 

le GR30 vers le col de st Laurent

 

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 là où je passe mon vélo passe !

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vers la banne d’Orbanche(1512m)

 

 col de st Laurent(FR-63-1450)

je crois qu’aujourd’hui je vais être très raisonnable !

Je remonte(enfin) sur le vélo à mon second passage au col puis descend jusqu’au col de Guéry.
Je passe les ruines de la ferme du puy May, le chemin est agréable et la vue superbe.

 

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vers le col de Guéry (proche du puy May)

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col de Guéry(FR-63-1268)

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Je continu le GR30 puis prend la direction du Puy de l’Ouire.

Allez c’est reparti pour du poussage!

En montant j’ai une vue magnifique sur le lac de Guéry

 

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vue sur le lac du Guéry en montant vers  le col de l’Ouire
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la roche Tuilière et Sanadoire.

Le col de l’Ouire se dévoile ensuite sur ma droite, recouvert par un troupeau de moutons, ainsi que le puy de l’Ouire plus haut sur ma gauche.

 

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Au sommet pas de panneau et 2 possibilités pour rejoindre le lac de Servières; soit continuer tout droit, soit monter un mur à droite(GR).

 

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col de l’Ouire(FR-63-1436)

Sur open runner j’avais prévu de tourner à droite…c’est toujours facile sur l’ordi de faire des parcours, mais une fois sur le terrain…Je suis bon pour porter le vélo pour gravir la talus qui se présente à moi.
Je découvre ensuite un chemin minuscule avec plein d’ornières, d’herbe, de cailloux et de racines.
Retenez bien, si vous voulez rejoindre le lac de Servières depuis le col de L’Ouire, continuer tout droit !
Parfois, j’ai eu l’impression de pouvoir monter sur la selle…allez tu veux être un cycliste des montagnes, il faut savoir un peu rouler sur des chemins merdiques et descendre.
Je fais 100m et ma roue avant tape sur une racine, gamelle!
Je tombe dans l’herbe, je décide de remonter, t’es pas une tafiole, tu ne vas pas marcher toute la journée!

 

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Cette fois je suis en descente.
J’essaye de regarder loin devant moi, d’anticiper les trous et autres, je roule doucement.
Mais cette fois ma roue avant tombe brusquement dans une ornière, re-gamelle mais cette fois je tape le guidon avec mes bijoux de famille, je vais vite pisser pour faire passer la douleur, les hommes comprendront !
Ce chemin commence à me gaver…allez je remonte quand même plus loin, à cet endroit le chemin fait une largeur de roue mais à l’air propre.
Ca vallonne un peu, je passe le puy de Combe Perret et me prépare à descendre sur le lac.
Un couple pique nique gentiment dans l’herbe en m’admirant.
Je suis trop beau dans ma tenue des cent cols…quelle grâce, quelle élégance, quelle technique…surtout quand un rocher viens bloquer la roue avant brusquement!
Je pense qu’en note artistique, un soleil avec réception sur le cul ça vaut au moins 13/20!
Bon d’accord j’ai raté le final, je serais arrivé sur les pieds ça aurait été plus esthétique!
Ca c’est fait…je décide de me pauser au bord du lac pour me changer les idées.
3 chutes au compteur…dans l’herbe heureusement.

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 le lac de Servières

Je prends ensuite le GR441 et je peux enfin rouler !
Je déroule jusqu’à Pessade puis change pour le GR4 en montant(sur la selle!) le puy de la Védrine.
Le chemin est cyclable, je continu à monter jusqu’au col de Diane.
Il n’y a pas d’indication mais je suis sur de l’emplacement,au sommet de la bosse, à côté du puy de Baladou.

 

vers le col de Diane

col de Diane(FR-63-1425)

 

Je descend jusqu’au col de la croix Morand puis continue ma descente jusqu’à trouver la petite route à droite vers la ferme de Dyane.

 

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 col de la croix Morand(FR-63-1401)

Je ne pensais pas devoir descendre aussi longtemps…il va falloir que je remonte tout ça .
En fait je cherche le col de Dyane, un col perdu à côté du puy Pouge…

Je sais que je dois traverser la ferme et rattraper un chemin derrière.
Sauf qu’Open runner ne m’a pas dit qu’il y avait un chien pas attaché…et je me retrouve avec un chien aux fesses et avec un air pas sympa !
Je fonce mais face à moi une clôture, je descend vite du vélo, attrape un cailloux et lui lance en criant plus fort que lui !
Il continue à aboyer mais ne bouge plus…je jette mon vélo par dessus la clôture électrifié et moi je passe dessous.

 

Ca c’est fait…mais devant moi pas de chemin.
Je vois bien le puy à gauche mais je vais devoir porter le vélo jusqu’en haut…
Je slalom dans des herbes hautes, les pieds dans un sol humide.

 

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Enfin le sommet du col, juste avant le chemin qui mène en haut du puy Pouge.
Chasser les cols…il faut admettre que c’est un jeux de cons!

 

col de Dyane(FR-63-1265)

 

Enfin ce n’est pas le moment de philosopher, car je suis désormais dans un sacré merdier, la route est tout en haut et je n’est pas envie de faire le sanglier pour rejoindre le col de la croix Morand.
J’ai vite éliminer l’option de repasser dans la ferme!

Maintenant je dois remonter au col de la croix Morand et en haut du puy de la Tache, puis prendre la crête des puys…
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vue des crêtes depuis le col de Dyane

Mais je vais devoir le faire pour monter tout droit jusqu’à la route…je porte mon vélo et je vais laisser pas mal de jus dans cette montée infernale, à travers champs.
Je retrouve enfin la route…un couple garé pour prendre des photos me regarde surpris de me voir arriver de là avec un vélo sur le dos!
Je n’ai plus de souffle, j’ai un gros stock d’acide lactique dans les cuisses je ne vous en parle même pas !
Je vois un panneau, col de la croix Morand 1 km à 3%…dire que je l’ai monté en route l’année dernière, c’était plus sympa !
Je mouline sur mon petit plateau dans le 3%…il faut que je récupère.
Je regarde sur ma gauche toute la chaine des puy que je doit encore franchir…et au loin derrière le puy de Sancy…un vieux rêve qui ne se réalisera pas aujourd’hui…je me sens trop fatigué.
Je passe le col et aperçois le GR4 qui monte terriblement vers le puy de la Tache.
Il y a troupeau de vaches devant la porte, il faut traverser pour prendre le chemin.
Des randonneurs n’osent pas…moi je n’ai « absolument  » pas envie de faire des kms en plus et j’ouvre la porte.
Je jette néanmoins un coup d’œil derrière pour ne pas me faire encorner.
Je n’ai pas envie que ça se transforme en « Marradas » espagnole !
Mais les Bovins sont calmes.
Ce qui suis ne sera pas une parti de plaisir…
5kms, 5 puys au programme, c’est le chemin des crête.
Ca monte fort d’entrée non stop avec un long portage jusqu’au puy de la Tache.
Heureusement la vue est imprenable sur le lac de Guéry, d’ailleurs je vais la prendre !
Au sommet j’aperçois le chemin des crêtes et tout ce qu’il me reste à faire…ah quand même !

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le GR4 le chemin des crêtes-le puy de la Tache-vue sur le lac de Guéry

Puis c’est une succession interminable de descente abrupte et de montée en poussage voir portage parfois.

On peux enfin se reposer au sommet du puy de l’Angle.
Je fais attention de boire régulièrement et de m’alimenter.
Par contre j’ai pris que mon camelbak car je n’aurais pas pu porter le VTT avec ma gourde.
Je dois donc rationner un peu l’eau car je n’avance pas vite…

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 vers le puy de l’Angle
Maintenant je dois suivre le chemin des crêtes des Puys
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la croix du Puy de l’Angle

 

Une fois au niveau du puy de Mareilh je dois descendre un chemin pentu avec des rochers, re-portage en descente!
Je retrouve enfin le bitume, quel plaisir !
Je passe le col de la croix st Robert puis remonte déjà sur le plateau de Durbise, direction le roc de Cuzeau, encore une belle patate!
Le panorama au sommet est à couper le souffle et n’a rien à envier à la haute montagne.

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vue sur le col de la croix St Robert et le Sancy
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col de la croix St Robert(FR-63- 1451)

 

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roc de Cuzeau

Je porte encore le vélo pour descendre dans les rochers puis passe le col de Cuzeau.
Je vois le chemin qui remonte encore, j’en ai marre de pousser le vélo…mais c’est impossible de rouler.
Je ne compte plus les coup de pédales que j’ai pris dans le tibia(un bonheur!) et la protection de mon cuissard me donne des échauffements à l’entre cuisse à force de marcher.

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Roc de Cuzeau-en haut le Puy de Sancy-en bas le Mont Dore
col de Cuzeau(FR-63-1650)

Le puy de Sancy me nargue, il parait encore loin, je m’en fou,une fois passé le pan de la Grange, je descend directe par les pistes sur le Mont Dore!
Le panorama sur la vallée de Chaudefour est grandiose !
Ca monte et descend encore puis enfin le pan est là.
Je vois sur un panneau « station du Mont Dore » à droite il est 19h, allez j’appel ma femme et je rentre !
Je lui dit que je descend à la voiture et que j’ai 1h15 de route.
Mais je me retourne…et vois un autre panneau.
« Col de la Cabanne 0.3km et puy de Sancy 0.6kms . »

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 vers le pan de la Grange – vue sur la vallée de Chaudefour

 

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le pan de la Grange

 

Allez savoir pourquoi, alors que je suis crevé et que je suis parti déjà depuis 9h, pourquoi j’ai pris la décision de monter ce maudit puy de Sancy !
Un nuage viens le recouvrir comme pour me dire de renoncer.
Comme Hulk ou le docteur Jekyll et M. Hyde, la transformation est incontrôlable…Heureusement je suis seul, plus personne en ces lieux à cette heure tardive…
Le lapin crétin de compétition(encore plus débile qu’a la télé!) se prépare pour gravir le plus haut volcan de France, point culminant du massif central à 19h08, alors qu’il a dit à sa femme qu’il rentrait!

métamorphose en lapin crétin en colère

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Je passe rapidement le col de la Cabanne, ma tête est déjà plus haut…

le col de la Cabanne(FR-63-1780)

Quitte à être débile, autant l’être en entier et monter en portant le vélo par sa face la plus raide!

Je verrouille le cerveau et me jette dans le mur…
Tu m’a nargué toute la journée, je vais monter te chatouiller le nombril, ahah!

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à droite le versant facile par le sentier et les marches- à gauche tout droit !
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J’ai des crampes dans les tibias et les cuisses dures…je dois faire souvent des pauses et tirer des bords au maximum.


Je vois enfin le bout de son nez…
19h31, Yes je suis sur le toit du massif central !

le puy de Sancy(1886m) par la face sud

 

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 vue du col de la cabanne du sommet du puy de Sancy
Je descend par les marches en bois et tombe sur le pas de l’Âne, déjà !
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le pas de l’Ane(FR-63-1815)

 

Je me suis alors souvenu que le GR30 pars sur la gauche et qu’il y a 2 autres cols « interdits » sur le chemin; le col d’enfer et le col de Courre.
Par contre, c’est un chemin étroit, a flanc de falaise, déconseillé pour les vélos.
Allez, je sais que je ne reviendrais plus jamais avec un vélo ici(ou pas) quitte à être là, go!
Par contre je fais attention et je suis prudent car je suis seul au monde.
Un panneau vous informe dés le départ que ce passage est dangereux.
Néanmoins, je déconseille fortement de vous aventurer sur ce chemin en vélo !
Le chemin est caillouteux donc difficilement cyclable.
J’ai à peine la place pour pousser le vélo et j’ai peur de glisser en bas car il y a du « gaz »(du vide) comme disent les grimpeurs !
Je dois donc parfois porter le vélo.

En avant vers l’interdit…
séquence frisson !

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J’arrive dans un virage à droite, un petit décrochement(comme une presqu’île) pars dans le vide.
Il y a une stèle en pierre au bout.
Je pense que c’est le col d’Enfer, un petit layon d’un mètre de large permet d’aller au bout, tout autour c’est le vide.
Je vais doucement au bout pour prendre la photo mais j’ai fait ça pour rien car le col est un peu plus loin…
Enfin, pas pour rien, le vue est chouette!

 

 

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 vue sur les Aiguilles du diable, le cirque de la fontaine Salée et le Puy Gros

Je dois ensuite escalader entre 2 rochers pour passer…derrière un chaine permet de se tenir…sensations assurées !
Je regarde mon appli GPS, le puy Redon est en face, un chemin descend à gauche, je suis bien au col d’Enfer.

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 vers le col d’Enfer(il faut passer entre les 2 rochers…)
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le col d’Enfer(FR-63-1745)

 

Le col de Courre à l’air d’être au bout du chemin.
J’arrive enfin sur un plat, il y a une tente!
2 grimpeurs me font signe du haut du puy Redon(60m plus haut).
Je leur demande si je suis bien au col de Courre, ils me répondent que oui et me disent que je suis fou d’être venu ici en vélo, je confirme!
Mais je suis trop engagé maintenant et reculer serait encore plus dangereux.
Cette portion du GR30 est vraiment difficile.
Par contre je ne voit aucune interdiction pour les vélos…mais j’insiste, si vous voulez faire comme moi c’est à vos risques et périls !

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le col de Courre(FR-63-1722)

 

 

 

J’ai alors une pensée pour Michel Verhaeghe(CCC 204) et Bernard Rouquette.
Je suis tombé sur un récit dans la revue des cent cols, ils ont grimpé le col du Gioberney(3251m) dans l’Oisans en traversant le glacier au mois d’octobre 1986!
En 1987, le col de Carro(3149m) avec des pentes de neige et de glace, un col glaciaire!
(Je met un lien vers un récit en fin d’article) Regardez…en vélo de route à l’époque car le VTT n’existait pas !
Je prends alors la mesure de leur exploit et de tout ceux qui réalisent des raides en montagnes sur plusieurs jours, que c’est dur !
Certes j’ai beaucoup marché et les vététistes purs auront sans doute du mal à comprendre ma démarche.
Il faut aborder cette activité comme un moyen de se déplacer plus rapide qu’en marchant.
En effet, on regagne du temps dans les portions roulantes et il serais impossible de faire 60kms en marchant dans la journée…
La philosophie du chasseur de cols retrouve tout son sens sur les chemins de montagne.
J’ai eu beaucoup plus de plaisir et de sensations sur les muletiers que sur la route, même dans des cols mythiques.

honneur et respect à Bernard Rouquette(ici dans l’ascension du col du Gioberney(3251m) en 1987)

 

Un panneau m’indique la station du Mont Dore à 2kms par le val de Courre.
Le chemin descend raide avec des rochers dans un premier temps, puis des pierres…portage !
20h…je suis au milieu du val de Courre, tout seul…à non j’ai mes 2 montagnards qui dorment au col de Courre!
Je fait le malin mais j’ai hâte d’arriver à la station…cette fois j’attends d’être sur que le chemin soit cyclable pour monter sur le vélo, pas envie de tomber !
J’arrive au dessus du rocher d’escalade, je peux enfin descendre sur la selle…
un virage à droite et j’aperçois la station, un troupeau de bovins m’accueille et me font une haie d’honneur!(la prochaine fois je leur apprendrais la « ola »!
Je retrouve la route qui me mène jusqu’au Mont Dore…quel plaisir!
je jette un dernier regard vers le puy de Sancy, dire que j’étais la haut…
20h30 la voiture, je rassure ma femme, 22h la maison.
Je suis naze, mais content de ma journée !

 

Bilan :
Parcours : fait le 05/09/2014
60km-2426md+ en 7h30(vélo) – 10h30(total avec la marche) – coef : 4

Mont dore-D996-vers Murat le Quaire-rd point prendre à droite route vers Lusclade-col de st Laurent(FR-63-1450) -la Banne d’Orbanche-col de Guéry(FR-63-1268) * GR30-puy de L’Ouire-col de l’Ouire(FR-63-1436) pas de panneau au croisement chemin à droite GR30-puy de Combe Perret-lac de Servière-GR441-Pessade-puy de la Védrine-GR4-puy de Baladou-col de Diane(FR-63-1425) pas de panneau col de la croix Morand(FR-63-1451) *-à gauche D996-à droite la ferme de Dyane-continuer vers puy Pouge col de Dyane(FR-63-1265)  col au croisement
avec chemin du puy Pouge-retour D996-col de la croix Morand(FR-63-1451)-à gaucheGR4 puy de la Tache- puy de Monne-GR4-puy de Barbier-puy de l’Angle-traverser D336-GR4-passer le roc de Cuzeau-col de Cuzeau(FR-63-1650)  pan de la Grange – puy de Sancy-col de la Cabanne(FR-63-1780) pas de l’Ane(FR-63-1815) col d’Enfer(FR-63-1745)  -col de Courre(FR-63-1722)  -val de Courre-Mont Dore
* cols déjà franchis

 

1

Ascensions :

  • D996-banne d’Orbanche : 5kms-568mD+
  • col de Guéry-vers puy de l’Aiguiller : 3kms-228mD+
  • GR441-col de Diane:6kms-303mD+
  • ferme Dyane- puy de l’Angle : 7kms-600mD+
  • col de la croix st Robert-puy de Sancy : 8kms-506mD+

puys Franchis ou proches du sommet (17): le Tenon(1416mF)-la banne d’Orbanche(1512mF)-puy de l’Ouire(1525mp)-puy de l’Aiguiller(1525mp)-puy de Combe Perret(1380mF)-puy de la Védrinne(1311mF)-puy de Baladou(1455mp)-puy Pouge(1324mp)-puy de la Tache(1629mF)-puy de Monne(1692mF)-puy de Barbier(1702mF)-puy de l’Angle(1738mF)-puy de Mareilh(1563mp)-roc de Cuzeau(1737mF)-puy de Cacadogne(1785mp)-puy de Sancy(1885mF)-puy Redon(1781mp)
60kms (7h30 vélo-10h30 total)-2315mD+ 11 cols dont 9 nouveaux
sur les 7h30=6h de marche et 1h30 de vélo(35kms)
25kms de poussage/portage vélo, dont 2h de portage environ avec 1h de pause(repas et photos).

dernière minute : la confrérie viens de m’informer des raisons pour lesquels certains cols franchis dans cet article sont « interdit ».
Un  décret précise que cette zone est dans la réserve naturelle du Sancy. 
La liste des pratiques sportives autorisées est indiquée, le VTT n’en fait pas
partie.

 Cette pratique est donc, de fait, interdite

 

En bonus quelques commentaires que j’ai gardé de mon ancien blog :

  • Impressionnant ! J’aurai aimé t’accompagner !! Petite rectification, j’avais déjà un VTT et 1986, et je n’étais pas un pionnier ! (Ah ces jeunes)
  • Je confirme, faut te faire fermer ha ha t’es un grand malade moitié fou ha ha Mais punaise t’es courageux, moi je ferais pas. Bientôt une veuve ha ha
 
  • Après la vélonatation testée et approuvée le 2 août dernier (19 cols dans le Cantal…), tu viens d’inventer une nouvelle variante de notre sport préféré : la vélomarche ! Finalement, un récit fabuleux d’une journée rocambolesque saupoudrée d’une demi-douzaine d’infractions virtuelles… J’ADOOORRREEEEE !!!
  • Quelles belles photos!!! Des coins théoriquement inaccessibles en vélo… mais toi tu l’as fait! Bravo.
         Ca fait quand même beaucoup de portage/poussage de VTT quand même. Trop à mon gout,    mais ça fait une sacrée chasse aux cols en tout cas. Des cols que je ne comptabiliserais jamais, moi qui ne fait pas de VTT…
A+
  • Purée, fallait oser passer par là !!!! il y a beaucoup de col (col de l’aigle, etc…) que j’ai fait à pied lorsqu’on fait les cretes… mais j’aurais jamais eu l’idée de prendre mon vélo !!!! Pour moi, je n’aurais eu aucun plaisir, chemins trop dangereux… mais respect !!!!!
  • Je ne suis pas un spécialiste ni de la chasse aux cols muletiers ni du VTT mais je pense que je ne me trompe pas en disant que tu as fait un truc de « ‘malade » ce jour là et comme dirait Véloblan c’est pas un truc pour « tafioles ». Bon j’aime mieux le regarder à travers un écran que sur place, moi qui suis essoufflé lorsque je monte 3 étages à pied… En tous cas bravo et chapeau bas.